Ca sent l'automne
Des petits soucis de saison arrivent au jardin.
Le 2 en 1
C'est bientôt la fin des tomates. En tout cas des miennes. Le temps qui fait alterner humidité et chaleur favorise l'arrivée des maladies, et ça devient difficile de lutter contre. Et pas question d'alimenter le compost avec les végétaux malades, je ne vais pas prendre de risque. Ce sera direction le tas à brûler ...
Avec beaucoup de dégât, la récolte s'en ressent. Donc je commence à écarter les belles tomates pour les faire mûrir ailleurs. Que ce soit sur un rebord ensoleillé, dans un coin chaud de la maison ou dans du papier journal, les méthodes ne manquent pas.
Mais surtout, je pense à mettre quelques graines de côté. J'avais déjà abordé la simplicité de la conservation des graines. J'ai fait encore plus simple cette fois-ci, en mettant directement la pulpe avec les graines sur une serviette papier épaisse repliée sur elle même, et mise à égoutter et sécher dans un coin sec.
D'où ce 2 en 1. Un cintre à pinces, du fil et une aiguille, et j'ai de quoi conserver mes tout premiers piments et faire sécher les graines de tomates.
Se faire un collier de piments est un moyen de les conserver. Ce que je regrette, c'est de ne pas avoir noter les dates de semis, d'apparition du premier piment sur la plante et de cueillette.
En effet, j'ai cueilli cette première fournée de piment en même temps, et ils étaient tous verts. Le plus ancien a rapidement virer au rouge. Les autres persistent à rester dans le vert. Si j'avais retenu la durée idéale entre l'apparition du piment et la cueillette, ils seraient peut-être tous rouge.
Je suis dans les choux
Pour la première année, j'essayais la culture du chou. Je pensais que dans la lutte avec ses nuisibles je n'aurais à faire qu'à la piéride, et pour le reste je serais tranquille. Je me trompais. C'est dingue le nombre d'ennemis que comptent les choux.
Et j'ai eu droit d'entrée aux punaises dont j'ai rapidement réglé le destin, aux bref passage d'aleurodes, à 3 chenilles, et à peine une dizaine d'altises. En fait rien d'insurmontable.
Mais la surprise est venue des limaces et en particulier des limaçons, ces petits gris. La cendre, la bière et les tuiles ne les ont à peine gênés. C'est la cata. Rien qu'hier soir, j'ai dû en ramasser une trentaine, alors que je passe pratiquement tous les soirs.
Pourtant les choux arrivent à avoir une belle allure. Ils pourraient très bien se plaire dans la terre de mon jardin, si les limaçons leur en donnaient l'opportunité.
Le responsable, c'est moi. Pour répondre à la chanson, je n'ai pas su planter les choux. En fait ils sont à bonne distance mais néanmoins trop près des tournesols, des courgettes, des bordures d'oeillets et de la haie qui sont autant de cachettes pour ces emmerdeurs de gastéropodes. Le resto se trouvant à deux pas (ou plutôt à deux estomac dans leur cas) de là où les limaçons se planquent, ça doit être vraiment trop tentant pour eux.
Les tournesols ne sont déjà plus là. Ce sera le tour des oeillets puis des courgettes. On verra si ils font encore les malins.
Pour l'année prochaine, je serai donc au courant qu'il faut se méfier de ceux dont on parle peu.