Pollution nocturne

Pour ceux qui l'ont saisi, ce jeux de mot (peut-être grivois pour certains) etait très facile, mais en tant qu'amateur de Groland, je pouvais difficilement passer à côté.

Ceci n'est pas les dernières lumières du soleil couchant éclairant les nuages. Et pour cause, cette photo a été prise à 1 h du matin. Il s'agit simplement des lumières de la ville de Lyon et de sa banlieue, à 20 km de là, qui illuminent le ciel. Cette nuisance lumineuse empêche de profiter du ciel étoilé. Seules les étoiles les plus brillantes restent visibles, donc il n'est pas question de discerner la moindre trace de Voie Lactée.
Même en l'absence de nuage, il suffit d'une légère brume dans l'atmosphère pour que cette lumière parasite gêne la vision que l'on peut avoir de la voûte céleste. Le ciel semble très sombre et on pense voir toutes les étoiles, mais ce n'est pas forcément vrai. Par contre, pour les étoiles filantes, il en faudra plus.

Dans la nuit du 12 au 13 août, la Terre sera en plein milieu des poussières et des glaces laissées par la comète Swift-Tuttle. Ces particules forment l'essaim des Perséïdes, et en rentrant dans l'atmosphère, elles se consument et deviennent les "étoiles filantes". Elles seront visibles à partir de minuit, en provenance du nord-est. La lune sera de la partie. Mercredi dernier elle était pleine, et ça ne m'a pas empêché de voir quelques étoiles filantes qui étaient en avance. Or maintenant, elle décroît, donc s'il n'y a pas de nuages, ce sera parfait.

Il est encore temps de faire un tour au planétarium (cliquez au centre) pour réviser ses étoiles et sa mythologie.

Bonne observation.