Le pas si timide retour de la brunelle
La brunelle vulgaire (Brunella vulgaris L.) est une fleur que j'aime bien. Petite, discrète, d'une couleur bleue peu représentée, et chaque année au rendez-vous.
Mais avec l'expansion du feuillage du chêne, cette fleur à du mal à trouver sa place. Hors de la portée du feuillage, peut-être trop au soleil, elle n'est pas à son aise. Sous le feuillage, le manque de pluie ne lui plait guère plus. La petite population de brunelles suivait donc jusqu'à maintenant la limite du feuillage du chêne. Donc plus celui-ci s'étend, plus les brunelles cherchent à "migrer". Sauf qu'elles en viennent à croiser mon chemin, plutôt celui que je trace à force de marcher par le même endroit. C'est un obstacle difficile à traverser. Et ça, plus la canicule, fait un peu beaucoup. Les brunelles sous le chêne ne sont donc pas à la fête, en ordre dispersé elles résistent tant bien que mal.
Je pensais que la brunelle serait espèce menacée chez moi, sauf que je n'avais pas regardé sous le cerisier. C'est le nouvel Eldorado de la brunelle. Une renaissance en quelque sorte. Bien en fleur et de taille respectable, la brunelle revit.
Autre renaissance : au même endroit qu'il y a 2 ans, la chicorée sauvage a fait son retour. Je compte 2 pieds : ça en fait toujours 1 de plus qu'avant.