Je vais faire mon Michel Pollack ...
... je vais user de mon droit de réponse. En particulier suite à 2 commentaires signés différemment mais émanant de la même personne.
En commentaires au message "Terra Preta : toujours d'actualité" :
"je crois que tu compliques un peu ta méthode. pourquoi fabriquer tout de suite?"
sous-entendu du charbon de bois. En fait je ne cherche pas à me
compliquer la vie. D'une part, savoir faire mon propre charbon de bois
m'intéresse tout autant que transformer le sol de mon jardin en
ersatz de terra preta. D'autre part, faire son charbon de bois peut
être considéré comme bio.
En effet parmi les déchets verts, j'ai les feuilles et épluchures qui va directement sur le
tas de compost, et les déchets ligneux et bois qui jusqu'à maintenant étaient
tout simplement brûlés. En produisant du CO2, un feu de bois est moins
écologique que l'utilisation de ce même bois pour en faire du charbon.
Et étant donné que j'ai sous la main une certaine quantité de bois, autant en profiter.
"pourquoi enterrer?"
Je pense qu'il ne faut pas confondre compost et un tel amendement avec
du charbon de bois. Le premier amène les nutriments, le second les
retient. D'ailleurs j'avais déjà tapé un message à ce sujet "Non au labour".
Même
si la microfaune et la microflore sont dans les premiers centimètres du
sol, ce n'est pas forcément le cas des racines des plantes cultivées.
Les substances nutritives subissent le lessivage, et si elles sont
retenues un peu plus bas c'est tout bénef. Mon objectif est d'avoir le
minimum de perte dans "mes investissements".
Par contre je ne vais pas essayer d'avoir la même
épaisseur de terra preta qu'en Amazonie (1 à 1,5 mètre), une longueur,
peut-être deux, de fer de bêche suffiront à mon goût.
"il y a des grosses pluies qui ravinent leur terrain"
Il y a amalgame. Le ravinement se fait sur des surfaces qui ont subit
le brûlis. Donc ce sont de grandes surfaces qui sont totalement mises à nu, avec un système racinaire plus que dégradé. Dans
le cas de la terra preta, cela se fait sur de petites surfaces, éventuellement enclavées au sein de la forêt, et en plus fertiles donc normalement toujours végétalisées, donc peu sensibles.
"je cherche des plants de framboisiers anciens" désolé je ne suis d'aucune aide.
Puis suite au message "Biocarburants : Info et Intox ?"
"tu te poses des questions sur les bio carburants?"
En fait non, je faisais seulement des constatations qui vont dans le
sens de mes idées. Le reste du commentaire ne fait que rappeler ce que
je sais déjà et que d'autres blogs (dont ceux dans mes liens) exposent
plutôt bien.
L'absurdité dont fait preuve le gouvernement est en revanche assez remarquable : contrairement à ce que préconise l'Europe, en France on ne reconnait pas les biocarburants comme étant des carburants à part entière, mais ça ne l'empêche pas de réclamer le paiement de la TIPP (Taxe Intérieur sur la consommation des Produits Pétroliers), sur des carburants qui d'une part ne sont pas reconnus en tant que tel, et qui en plus ne sont même pas des produits pétroliers. Comprenne qui pourra.
Même si toute l'agriculture nationale
s'y consacrait, elle ne pourrait pas produire suffisament de
biocarburant pour répondre aux besoins de la population. Ce ne sera pas
la panacée.
La seule solution qui se pointe à l'horizon, c'est la
modification des comportements. Beaucoup de foyers ont 2 véhicules,
c'est peut être un de trop. Covoiturage, marche à pied pour les
parcours de moins de 1 km, utilisation des transports en commun et de
la bicyclette, etc,... il suffit que tout cela revienne dans les
habitude des gens.
Peut-être même qu'on verra de nouveau des voitures à cheval, avec les gens qui sortent de chez eux avec une petite pelle pour ramasser le crottin pour leur jardin. Aller ! là je déconne.